Le neurofeedback peut améliorer l’inattention du TDAH autant voir mieux que les médicaments
Pendant des décennies, les médicaments ont été la méthode que de nombreuses personnes associent au traitement du TDAH. Étude après étude a examiné l’efficacité de divers médicaments stimulants pour augmenter les performances et réduire les principaux symptômes du TDAH comme l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Cependant, tout le monde, les enfants comme les adultes présentant des symptômes de TDAH, ne répond pas bien aux médicaments stimulants, ce qui peut produire des effets secondaires indésirables. Certains, par exemple, ont des carences en vitamines et en minéraux qui peuvent être aggravées par les effets coupe-faim des stimulants.1
Le neurofeedback est une modalité de traitement alternative très populaire pour le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH ou ADD) qui utilise une rétroaction en temps réel sur l’activité des ondes cérébrales pour atteindre un état plus concentré et attentif. Les témoignages positifs de clients sont abondants ; cependant, la recherche scientifique est mitigée sur l’efficacité du neurofeedback dans la réduction des principaux symptômes du TDAH, tels que l’hyperactivité.
Une étude récente publiée dans Pediatrics International a comparé l’efficacité du neurofeedback à un traitement médicamenteux avec du méthylphénidate. L’étude a évalué 40 enfants de la 1re à la 6e année nouvellement diagnostiqués avec le TDAH. Les enfants ont été assignés au hasard soit au neurofeedback, soit au traitement au méthylphénidate.2
Dans le groupe de neurofeedback, les enfants ont suivi deux à quatre séances d’entraînement au neurofeedback par semaine pendant 12 semaines. Dans le groupe médicamenteux, les enfants ont été titrés sur le méthylphénidate, puis sont restés sur le médicament pendant 12 semaines. (Il est à noter que 40 % du groupe méthylphénidate ont signalé un manque d’appétit, une perte de poids, des maux de tête et des maux d’estomac.)
L’échelle d’évaluation du TDAH de Vanderbilt a été administrée aux parents et aux enseignants avant et après le traitement pour mesurer les symptômes du TDAH. Les parents d’enfants du groupe neurofeedback ont signalé une réduction de l’inattention et de l’hyperactivité/impulsivité, tandis que les enseignants ont signalé une réduction de l’inattention uniquement. Dans le groupe médicamenteux, les enseignants et les parents ont signalé une réduction significative des symptômes d’inattention et d’hyperactivité.
Sur la base de ces résultats, le neurofeedback et le méthylphénidate étaient efficaces pour améliorer l’inattention et il n’y avait aucune différence statistiquement significative entre les deux traitements dans la gestion de ce symptôme. Cependant, les médicaments ont produit des effets secondaires indésirables et le traitement doit être continu. Les avantages du neurofeedback s’accumulent avec le temps et ont tendance à persister après la fin du traitement sans effets secondaires indésirables signalés.
Si les médicaments ne sont pas la meilleure option pour vous ou votre enfant, le neurofeedback pourrait être une alternative viable. En entraînant le cerveau à fonctionner de manière optimale, vous ou votre enfant pouvez naturellement améliorer leur capacité à s’autoréguler.
